Bienvenu sur mon blog !

Ma photo
Je suis Cécile, étudiante en 3e année à l’École Supérieure d'Art de Lorraine à Épinal. Ici vous pourrez trouver mes projets d’étudiante.

lundi 16 mars 2015

Comme la fin d'un monde

  Coucou !!

  Je voulais vous faire un article bien consistant, et puis je me suis trouvée prise dans un tourbillon d'ambitions, d'affections, de jalousies, d'amitiés, d’alliances que je n'attendais pas, de volontés de revanche, de rivalités, de confidences, de volontés d'avancer, d'orgueils et de... légumes... que je n'attendais pas... ça m'a un peu cassé mon weekend, et un peu coupé l'herbe sous le pied...

  Donc, déjà petit dessin pour vous montrer mon état mental du moment...


  C'est vraiment une situation bizarre d'être prise dans les conflit des autres, vous savez...

  Et parce que si je met que ça, ça va être léger, un petit extrait de mon boulot d'écriture du momen, texte écrit sur un tableau de Giacometti : Grand Nu (1962)
  (C'est marrant d’ailleurs, on connait beaucoup les sculptures de Giacometti, mais ses tableaux sont aussi assez intéressants...)

 Le Grand Nu en question

  Et le texte :

  Pour regarder ce Grand nu, il faut prendre son temps, le temps de dépasser la violence des coups de pinceau de l'artiste, le temps d'oublier ce drôle de portait qui a presque l'air de ne plus en être un, le temps d'oublier que cette femme ressemble presque à un cadavre.
Parce qu'au fond, il se dégage de ce tableau un grand calme, tout y est immobile : le personnage, l'atelier derrière lui... Même les couleurs, c'est du noir, du blanc un brin de orangé et un marron doux, un marron qui même si il n'est pas accueillant, le repousse pas. Il ne structure pas vraiment l'espace, il est juste là, peut-être pour nous murmurer l'ambiance du lieu, sans l'affirmer franchement.
Et puis, quand on prends le temps de parcourir le tableau des yeux, on fini par trouver à ses coups de pinceaux peut-être un peu vifs, peut-être un peu violents, peut-être un peu vivants, quelque chose de délicat, de finement calculé, quelque chose de féminin même, peut-être, comme des fils de fer qu'on aurait tordu patiemment pour leur donner la forme exacte. Puis on se sent touché par cette silhouette humaine, qui n'est personne et qui, pourtant, pourrait être tout le monde.
Et enfin, on trouve, dans ce drôle de tableau qui se laisse regarder sans rien dire quelque chose de profondément, d'infiniment émouvant. C'est a ce moment là qu'on ne regrette pas d'avoir pris son temps.

2 commentaires:

Cher lecteur, à toi d'écrire !