Coucou !!
Je voulais vous faire un article bien consistant, et puis je me suis trouvée prise dans un tourbillon d'ambitions, d'affections, de jalousies, d'amitiés, d’alliances que je n'attendais pas, de volontés de revanche, de rivalités, de confidences, de volontés d'avancer, d'orgueils et de... légumes... que je n'attendais pas... ça m'a un peu cassé mon weekend, et un peu coupé l'herbe sous le pied...
Donc, déjà petit dessin pour vous montrer mon état mental du moment...
C'est vraiment une situation bizarre d'être prise dans les conflit des autres, vous savez...
Et parce que si je met que ça, ça va être léger, un petit extrait de mon boulot d'écriture du momen, texte écrit sur un tableau de Giacometti : Grand Nu (1962)
(C'est marrant d’ailleurs, on connait beaucoup les sculptures de Giacometti, mais ses tableaux sont aussi assez intéressants...)
Le Grand Nu en question
Et le texte :
Pour regarder ce Grand nu, il faut
prendre son temps, le temps de dépasser la violence des coups de
pinceau de l'artiste, le temps d'oublier ce drôle de portait qui a
presque l'air de ne plus en être un, le temps d'oublier que cette
femme ressemble presque à un cadavre.
Parce qu'au fond, il se dégage de ce
tableau un grand calme, tout y est immobile : le personnage,
l'atelier derrière lui... Même les couleurs, c'est du noir, du
blanc un brin de orangé et un marron doux, un marron qui même si il
n'est pas accueillant, le repousse pas. Il ne structure pas vraiment
l'espace, il est juste là, peut-être pour nous murmurer l'ambiance
du lieu, sans l'affirmer franchement.
Et puis, quand on prends le temps de
parcourir le tableau des yeux, on fini par trouver à ses coups de
pinceaux peut-être un peu vifs, peut-être un peu violents,
peut-être un peu vivants, quelque chose de délicat, de finement
calculé, quelque chose de féminin même, peut-être, comme des fils
de fer qu'on aurait tordu patiemment pour leur donner la forme
exacte. Puis on se sent touché par cette silhouette humaine, qui
n'est personne et qui, pourtant, pourrait être tout le monde.
Et enfin, on trouve, dans ce drôle de
tableau qui se laisse regarder sans rien dire quelque chose de
profondément, d'infiniment émouvant. C'est a ce moment là qu'on ne
regrette pas d'avoir pris son temps.
Bien écrit, Saphi! On connaissait l'artiste, mais pas l'écrivain !
RépondreSupprimermerci
Supprimer