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Je suis Cécile, étudiante en 3e année à l’École Supérieure d'Art de Lorraine à Épinal. Ici vous pourrez trouver mes projets d’étudiante.

mardi 11 novembre 2014

Vous voullez voir des photos prises avec une boite ?

  Coucou tout le monde !
  Il est temps de clore ce trop long weekend... Donc un petit article tant que j'en ai le temps !

  En passant Critique de Mimo' sur La légende de Manolo - qu'elle est à priori allée voir sur mes conseils.

  Aujourd'hui, intéressons-nous à un cours dont je ne sais même plus si je l'ai déjà mentionné : Photographie. Je vais être honnête, présenté comme ça "photographie" ça avait dans ma tête quelque chose de très intellectuel avec des questions de cadrages et tout ça... Et en fait, peut-être que ça le sera. Mais au premier cours le prof nous à annoncé qu'on allait commencer avec une boite !

  "Une Boite ?! è_ê" me direz-vous... Et ben, ouai, une boite, la mienne est une simple boite de thé (sans thé dedans...) :




Et, là, vous ne me croyez pas ? Ben alors c'est quoi ça !!


  Bref, je vous explique !
  Il s'agit du principe de la chambre noire, connu depuis déjà des sciècles : si vous avez une boite noire à l’intérieur percé d'un petit trou, la lumière qui y entre va se projeter à l'envers sur la face d'en face... Il suffit donc de placer du papier photosensible (ou un machin qui réagit à la lumière) au fond et le tours est joué : on obtient un négatif !

(en souvenir de c'est pas sorcier, j'ai fait un petit dessin ! :))

Donc voilà ma boite de près et de l’intérieur :


  Le machin bleu et scotch, c'est un cache pour le trou vu qu'il faut le boucher tant qu'on est pas en train de prendre la photo et une fois qu'on l'a pris pour pas voiler le papier...

  Donc voilà les photos les négatifs et leur positifs si j'ai déjà eu le temps de les faire :
 
  Celle-là c'est la toute première, oui, c'est totalement abstrait, elle était surexposée et j'ai raté mon développement... (Il en fallait bien une, hein ?)


  Deuxième photo, elle est ratée elle aussi : on voit bien quelque chose, mais je voulais prendre Fanny, qui est le truc vague qui dépasse à gauche sur le négatf et donc à droite sur les positif.

  Et les deux positifs : a priori le négatif est pas assez contrasté, du coup, ça fait du blanc... :/


  Encore une photo surexposée, ça devait être les branches de l'arbre vues d'en dessous... (ça donne rien en positif.)




  Test en partant de chutes de papier photo !! Ça y est, ça représente quelque chose !!! :D

  Le positif. (oui, je pouvais pas faire les deux morceaux l'un sur l'autre.)


  Et voilààààà ! :D

*****

  Nouvelle parenthèse Cinéma ! Parce que si Mimosa est allée voir la légende de Manolo sur mes conseils, je suis allée voir les Boxtrolls sur les siens. (La critique des Boxtrolls par Mimosa)

  Ça tombe bien, on parlait de boites ! 8D

  Bref, coté technique, ça nous change un peu, c'est du stop motion. Très bien mené d'ailleurs (Les équipes du film reconnaissent elles-même être des grandes malades ! x)) !! En fait je crois bien que le dernier stop motion que j'avais vu au ciné, c'était Wallace et Gromit et le mystère du lapin garou, (c'est vous dire si ça date.) et j'ai donc pu admirer ce que le stop motion offre que l’animation 3D (qui de loin peu donner des aspects similaires) n'a pas : le matériaux ; Disney, Pixar et Dreamworks ont beau faire un travail magistral sur les textures ces derniers temps, ça ne peux simplement pas remplacer cette sensation de matériau qu'on a devant les Boxtrolls : c'est pas des simulations de tissus ou de cheveux, c'est du vrai tissus dont on peu compter les mailles, des vrais poils qui ont l'air aussi rêches que les perruques en crins de yack que portent les nains dans le Hobbit, bref, c'est juste... Du toucher visible ! OO

  Bref, bref, sinon, coté scénario, j'étais pas sure d'être en état d’esprits pour voir le film, et en fait, c'est vraiment très embarquant !
  Toutes les nuit, les rues de la petite ville de Cheesebridge sont envahit par d'horribles trolls vivant dans des cartons qui viennent chaparder tous les objets métalliques, roues et autres petit enfant juteux... Du moins c'est ce que tout le monde croit, ce qui arrange bien Archibald Trappenard qui fait tout son possible pour encourager la rumeur (il faut dire qu'il est chargé d’exterminer tous ces nuisibles et qu'une fois sa mission accomplie, il se verra attribuer le Chapeau Blanc, insigne de noblesse de la ville...). Dans les faits ces drôles de créatures gollumesques sont d'adorables mangeurs d'insectes qui ne ferrait pas de mal à un gosse, d'ailleurs, le gosse en question, ils l'on recueilli et élevé comme l'un des leurs...

  Ce qui m'a frappé, c'est la noirceur qu'on trouve dans le propos si on creuse un peu, parce que par delà les éternels "tolérer les gens différents, ils ne sont pas forcements mauvais", "Mon père ne fait pas attention à moi", "qui suis-je ?" qui sont justes et bien traités, je crache pas la dessus... Mais il est quand même question d'un désir d’ascension sociale même au prix de sa santé, tant mentale que physique, et de la manière dont les préoccupations des adultes sont absurdes (il y même pas à creuser pour ça), au point que les enfants sont les seuls personnages vraiment lucides de l'histoire.

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